Séville était un arrêt obligatoire lorsque la suite de notre road-trip nous a mené en Andalousie. Cette ville emblématique est le lieu parfait pour passer l’hiver avec ses 26 degrés en journée. Nous sommes arrivés en ville vendredi soir.
Dans cet article, je reviens sur mes visites préférées à Séville et te partage l'info la plus importante pour ton van : savoir où le garer gratuitement !
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Le parc Santa Lucia et la place d’Espagne
Parque Santa Lucía
Samedi matin, 10 heures. On se retrouve avec nos copains, les MacoMaco, pour découvrir la ville. Le programme est, comme d’habitude assez peu préparé : on a juste noté quelques lieux à ne pas rater.
C’est par ce parc que l’on a commencé notre visite de la ville. Le traverser nous permet de rejoindre ensuite le centre-ville. On découvre avec plaisir ce grand jardin où de nombreux oiseaux vivent. La végétation est encore différente de l’Algarve où nous étions quelques jours auparavant : les eucalyptus sont remplacés par de nombreux palmiers dont on peine à voir le sommet tellement ils sont grands. A cela se mêle quelques arbres aux couleurs tantôt vertes, tantôt automnales. Une petite fontaine où les perruches s’abreuvent est entourée de bassins permettant aux canards, oies et cygnes de se baigner. On commence déjà à s’imprégner de la décoration andalousienne avec les bancs en céramique tous plus colorés les uns que les autres.
Plaza de España
Depuis le parc, on aperçoit les bâtiments de la place d’Espagne entre deux palmiers. A sa sortie, on tombe nez à nez avec cette gigantesque place, symbole de l’unité politique de l’Espagne. Par chance, elle est assez calme ce matin, il y a plus de chevaux attelés que de touristes. Au loin, on entend un musicien installé dans l’escalier de l’un des bâtiment, reprenant des classiques connus de tous notamment « The sound of silence » à la guitare et la flute de pan.
On sent clairement une influence différente dans l’architecture, les murs sont colorés, recouverts de céramiques sur le sol, les escaliers, les balcons, les rambardes et les plafonds. Lorsqu’on s’approche de l’arc formé par le bâtiment, on découvre 48 bancs en faïence retraçant l'histoire des provinces espagnoles.
Le quartier Santa Cruz
Depuis la place, on rejoint le quartier de Santa Cruz. La veille, on avait repérés quelques restaurants végétariens. Lorsqu’au détour d’une rue on passe devant le café Moya Brunch,, on s’arrête déjeuner là-bas. On a bien mangés mais les prix ne sont pas donnés pour le pays. Les plats variaient entre 8 et 10 euros en moyenne mais cela restait trop cher pour ce que c’était. Arnaud a pris un avocado toast ayant comme description « Mountain of avocado ». C’est bien le seul à en avoir eu pour son compte ! Il s’est retrouvé avec une montagne d’avocat sur son tout petit toast !
Cette pause déjeuner en terrasse nous a permis de préparer notre programme de l’après-midi. Sur internet, nous avions pris des billets pour Alcazar le lendemain mais nous n’avions pas réussi à prendre des places pour la cathédrale. Nous décidons alors d’y aller cet après-midi en achetant notre ticket d’entrée sur place.
La Cathédrale Notre-Dame du Siège de Séville
Après une dizaine de minutes d’attente pour prendre nos billets, on entame la visite de la Cathédrale.
Nos billets nous donnent aussi accès à la Torre Giralda, le clocher, d'en haut, on a une vue panoramique sur les toits de la ville. La montée est aisée : 37 pentes se succèdent et se terminent par un escalier de 15 marches, largement réalisable même avec une poussette. On se fait surprendre une fois là-haut par les cloches juste au dessus de notre tête qui retentissent quelques fois nous détruisant les tympans au passage.
On profite encore d’un joli coucher de soleil depuis un bar rooftop où l’on s’étouffe presque en voyant le prix des cocktails une fois en haut, mais très vite, la vue nous comble de joie.
Depuis notre table, on admire les derniers rayons de soleil qui sublime le clocher de la cathédrale, avec ces quelques palmiers autour. La nuit tombe et laisse place à un ciel rosé et de bâtiments éclairés, on décide de redescendre pour continuer notre soirée dans un bar à tapas bien moins cher où l’on paye notre « grande cerveza » 1,80euros seulement.
Flâner dans Séville
Le quartier Triana
Le lendemain matin, on repart sur les coups de 10 heures en ville. Cette fois-ci, on commence par le quartier Triana qui longe l’autre rive du fleuve Guadalquivir, bien cachés par tous les bars fermés à droite, nous laissant seulement profiter des bâtiments colorés sur notre gauche.
Au bout du chemin, on tombe sur le marché couvert de Triana bien évidemment vide à cette heure trop matinale pour nos voisins espagnols. On apprend qu’il a été construit sur les vestiges du Castillo de San Jorge.
On rejoint le quartier Santa Catalina en passant par le pont de Triana où l’on en profite pour se partager un « chocolate con churros », gourmandise typique de la région avant de se diriger vers le spot suivant.
Setas de Sevilla
Cet arrêt ne vaut pas nécessairement le détour, on aurait très bien pu retourner directement sur le quai côté Santa Cruz mais par curiosité nous y sommes allés. Comment définir cette chose ? Une oeuvre architecturale qui crée de l’ombre sur la grande place ? C'est aussi l’entrée du centre commercial bien caché à l’arrière. Des escaliers cachés dans les pieds de la construction permettent de monter au dessus de ce « toit ». J'ai vu plus tard que la visite se faisait de nuit pour environ 10 euros.
Réal Alcazar de Sevilla
S’il y a une chose à faire à ici c’est ce palais ! Les billets d’entrée ne sont pas donnés : 15 euros l’entrée et 6 euros supplémentaires pour l’audio-guide, mais on en prend plein les yeux.
L'accès au Réal Alcazar est difficile à trouver. Si bien que l'on a fait le tour complet du palais au pas de course pour chercher l'entrée. En fait, elle se situe face à la billetterie de la cathédrale. C'est un grand mur rouge un peu sur la droite, avec une petite porte. Je remercie notre amie Elsa et sa réactivité sans faille pour nous indiquer où est l’entrée et nous permettre d’arriver à l’heure !
On sent dès l’entrée l’inspiration orientale dans les formes des portes, les couleurs, les céramiques et les patios. De nombreuses pièces se succèdent. Ce sont les jardins intérieurs qui m’ont le plus marqués de part leur luminosité, leur aspect de cloitre avec les poutres. Mais aussi les détails dans la pierre, les bassins d’eau tout en longueur et les pavés au sol.
Aucun détail n'est laissé au hasard. Du sol au plafond, les murs sont habillés.
Les jardins de l'alcazar
A la sortie du dernier bâtiment, la visite continue dans les jardins, ma partie préférée.
Malgré que nous sommes en décembre, le soleil nous réchauffe bien assez pour faire tomber la veste durant la balade dans les jardins. Peu importe où mes yeux se posent je trouve cela sublime, les plantes sont nombreuses : palmiers, monsteras, orangers, haies parfaitement taillées, et quelques plantes grasses dont le nom m’échappe. Quelque paons se baladent par là alors qu’on flâne pendant près d’une heure dans les différentes allées.
Adios Séville
C’est ainsi que se termine notre week-end citadin. Nos amis repartent le soir-même en direction de la France pour arriver à temps pour Noël. De notre côté, nous décidons de ne repartir que le lendemain matin tranquillement. Pour une fois, la ville se prête bien à la vie en van grâce à cet immense parking qui nous permet d’économiser le prix du logement. A Lisbonne, nous avions laissé le van à l'aéroport pour une trentaine d'euros sans compter le métro pour rejoindre la ville.
Deux jours suffisent pour découvrir la ville. On a le temps de visiter les incontournables et de profiter du soleil en terrasse.
C’est une destination que je ne peux que te conseiller, même en hiver voire encore plus : nous avons profité du soleil jusqu’à 18 heures avec 26 degrés au soleil. On a retrouvé notre van le soir avec 26,5 degrés à l’intérieur !
Où se garer en van à Séville ?
Sur le parking face au club nautique de Séville. Tu seras à 5 minutes à pied du parc Santa Lucia ! Il n'y a quasiment que des vans et des camping-cars qui stationnent ici et la bonne nouvelle : c'est gratuit !
Notre route continue un peu plus dans le sud, toujours accompagnés par ces belles températures et nous laisse le temps de la réflexion sur la vie et notamment la vanlife que je te partage dans cet article.
Merci pour ce superbe article ! Ça donne envie d’y aller 😁
Avec plaisir ! Je ne peux que te conseiller d’y aller ! Peut-être juste pas en plein été sauf si tu aimes les 40 degrés minimum haha