Holá les enfants !
J’espère que vous allez bien, je suis très heureuse de vous écrire aujourd’hui mon premier carnet péruvien ! J’avais envie d’y aborder le thème de l’acclimatation. C’est à dire : laisser le temps à son corps et à son esprit de s’habituer à un nouvel environnement.
Nous sommes arrivés il y a quelques jours à Lima la capitale du Pérou et ça a été un petit peu dur le démarrage. Après les 24 heures de trajet, notre réservation pour le premier logement a été oubliée et nous nous sommes donc retrouvés à la porte. Nous n’avions ni réseau téléphonique ni internet. Par chance, on a rencontré une jeune femme suisse qui nous a aidé à accéder au logement. A peine arrivés, on est partis directement au lit !
Le lendemain, on a fait un petit tour dans la ville de Lima. On a trouvé que la ville était un peu pauvre, extrêmement bruyante mais aussi que les péruviens étaient très gentils et patients avec nous lorsque l’on ne comprenait pas tout ce qu’ils disaient. Sur le coup, on s’est demandés pourquoi on était venus en Amérique du Sud, nous qui aimons la nature et le calme.
Nous avons donc décidé de quitter Lima et nous avons pris notre premier bus de nuit direction Huaraz dans le nord du Pérou !
Parlons un peu du thème de l’acclimatation :
Nous avons passé un an dans notre van, loin des villes, loin des gens et dans le calme et le silence. Nous devons nous laisser le temps de nous habituer à cette toute nouvelle aventure en sac à dos. C’est pour cela que nous sommes partis à Huaraz, une ville à 8 heures plus au nord du pays. Là-bas, il y a de nombreuses randonnées à faire dans la cordillère des Andes, une très grande chaine de montagne. On devrait y retrouver ce que l’on aime !
Mais avant de partir en randonnée, on nous a informé que nous devions rester un à deux jours à Huaraz « le temps de s’acclimater ». Car oui, dans ce cas, l’acclimatation est très importante car nous sommes en altitude. Lima la capitale, se trouve au niveau de la mer. Huaraz, se trouve 3000 mètres plus haut que la mer.
A cette altitude, il y a moins d’oxygène à disposition dans l’air et le corps humain doit produire plus de cellules spécifiques : des globules rouges pour combler le manque d’oxygène. Monter trop vite en altitude peut-être dangereux. C’est pour cela que l’on doit se reposer un peu avant d’aller faire des randonnées qui peuvent aller jusqu’à 5000 mètres d’altitude.
Mais alors, qu’est-ce que ça fait sur le corps ?
Lorsque l’on monte en altitude, notre corps doit produire plus de globules rouge. Lorsqu’on monte en altitude au Pérou, presque tout le monde souffre du mal des montagnes (le soroche en péruvien). Avec Arnaud, nous n’y avons pas échappé : nous avons eu l’impression de manquer d’air en arrivant à Huaraz. Comme si l’on avait le souffle coupé et un mal de tête et des nausées. Nous avons passé deux jours à nous reposer, le temps que notre corps s’acclimate avant de faire des activités.
Lorsque nous sommes partis en randonnées, les symptomes étaient de plus en plus fort, plus nous montions haut en altitude !
Arnaud est fatigué de sa nuit dans le bus où on a manqué de place et du coup, très mal dormi.
On a passé presque deux jours au lit !
Est-ce que les péruviens ont le mal des montagnes ?
Les péruviens naissent à cette altitude et vivent tout le temps ici. Dès leur naissance, ils produisent assez de globules rouges et ne souffrent jamais du mal des montagnes !
Le 3ème jour à Huaraz, nous avons fait notre première randonnée au Pérou. Le but était d’aller jusqu’à un petit lac : la Laguna Wilcacocha pour avoir une belle vue sur les montagnes. Cette activité est conseillée pour continuer de s’acclimater. Le chemin démarre à 3000m d’altitude et se termine à 3600m. Cela parait peu, mais nous avions quand même le souffle bien court et nous avons du faire de nombreuses pauses pendant la montée.
En chemin, nous avons bu une tisane à base de feuilles de coca. La coca, c’est une plante qui permet de calmer les effets de l’altitude. Au début j’ai eu beaucoup de mal à respirer et puis au fur et à mesure que je buvais ma tisane, ça allait mieux !
La randonnée était très belle, en chemin on a croisés quelques fermiers et leurs animaux. Il y avait même une école ! Une fois à la lagune (lac en espagnol) on a profité un moment de la vue sur la cordillères des Andes avant de redescendre. Ici, il pleut tous les après-midis !
Après 5 jours au Pérou, on commence à bien s’acclimater : on a fait nos premières courses au marché, on a rencontré des français dans notre auberge de jeunesse, on apprend à se repérer dans la ville de Huaraz et on a même pris un colectivo ! C’est un mini bus comme chez nous en France mais tout petit !
Voilà pour nos premières aventures péruviennes !
J’ai failli oublier : j’ai eu de sacrés coups de soleil après cette première randonnée ! J’ai oublié de mettre de la crème solaire …
Espero que hayas tenido unas buenas vacaciones ! (J’espère que vos vacances se sont bien passées !)
A la próxima semana !
Adios !
